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10 réponses
Remarque très juste, Michel... et l'illustration choisie par le site de l'expansion.com (entre autres) que j'ai repris induit en erreur sur le sens profond de ce classement. Ce n'est pas les grands toqués que l'on célèbre (il n'en ont pas vraiment besoin), mais bien les rituels qui entourent ce repas. Avez-vous des exemples ?
J'ai été un peu surprise par cette info.Il s'agit du classement de l'U.N.E.S.C.O.?J'ai pourtant ,si c'est le cas,vu le classement tout dernièrement.J'ai retenu entr'autres les chemins de Compostelle (4) et les tracés.Mais pourquoi pas,puisqu'elle se retrouve dans nombre de pays,avec la réputation que l'on connaît.
Même les crêperies bretonnes s'exportent......A quand le classement au patrimoine mondial!!!
Je n'avais pas tout lu donc je suis un peu à côté de la plaque.Ce qu'il y a je ne vois pas trop comment ça va être possible à moins de profiter des grands rassemblements d'été célébrant des coutumes locales genre fête de la bière ou les moules frites (eh oui !....On a chipé ça à nos voisins).Si on met à l'honneur le cassoulet toulousain ,la mouclade,la raclette,la soupe aux poissons sous toutes ses formes(car il n'y a pas qu'à Marseille qu'on sait la faire).....Et tant de plats régionaux....
Marie Hélène le vrai et bon cassoulet est de Castelnaudary, ville près de laquelle étaient et sont fabriquées les cassoles indispensables à la réussite de cette merveille de la gastronomie Française.
Toulouse et Carcassonne sont des usurpatrices qui proposent des variantes.
Mais il y a aussi William Saurin.
Alors, on peut se tromper...
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Je prends bonne note pour le cassoulet en espérant ne pas vous avoir trop froissé pour mon inculture culinaire!Je n'en ai jamais mangé,Claude,de vrai et bon, fait dans ces casseroles(ce ne sont pas des récipients en terre,tout au moins à l'origine?)spéciales.En attendant je vous souhaite un bon appétit!
Il s'agit de patrimoine "immatériel", concernant des pratiques et usages, et pas seulement des recettes.
J'ai le souvenir d'un repas de noces (d'or) en Normandie, dans les années 80, qui entrerait bien dans cette catégorie ! je n'avais jamais vu autant de verre sur la table pour une seule personne (champagne, vin blanc, vin rouge, eau, calva...). La succession des plats étaient aussi impressionnante et la fin du repas se termina en chanson. Vers 16h00, la noce fit une promenade (en car) dans la Suisse normande voisine ( avec mon cousin nous fîmes remarquer que nous rations notre 4 heures! à 20 ans, on ne doute de rien!!). Et le soir, rebelote avec un ballet aussi succulent. Mais je me rappelle ne jamais avoir manqué d'appétit: la joie était au rendez-vous.
Benoît a raison sur la définition de ce classement.
Quant à celui de Claude, il risque de déclencher une guerre dans le Sud-ouest, dont il portera la responsabilité !
Ce n'était pas tout à fait le sujet, mais je crois que l'idée de recette labellisée "terroir" inamovible n'est guère compatible avec ce que l'on sait de l'histoire très mouvementée d'un certain nombre de plat.
Comme lui, cependant, je mets à part (du côté poubelle) les "traditions et recettes" industrielles dont on remarquera qu'elles ont surtout fait croître notre consommation de sel et de sucre pour des raisons rarement gastronomiques et encore moins diététiques.
Marie Hélène ! Double faute.
Ce n'est pas de casseroles dont il s'agit pour le cassoulet mais bien de cassoles originellement façonnées dans le village d'Issel situé 8 km au nord de Castelnaudary.
Le plat mythique local à tout simplement pris le nom du récipient dans lequel il cuisait.
Marc. Bien entendu, la question ne porte pas précisément sur ce sujet bien que nous soyons toujours dans le cadre du patrimoine gastronomique.
Ce ne sera pas la dernière fois qu'une remarque en entraîne une autre et c'est en toute connaissance que je n'ai pas hésité à provoquer les grands voisins de la vrai capitale du cassoulet.
Les guerres dans le sud ouest se traitent sur les terrains de rugby où la violence est moindre que sur les stades de football.
Et là, il faut reconnaître une nette supériorité de Toulouse
Ce n'est pas de casseroles dont il s'agit pour le cassoulet mais bien de cassoles originellement façonnées dans le village d'Issel situé 8 km au nord de Castelnaudary.
Le plat mythique local à tout simplement pris le nom du récipient dans lequel il cuisait.
Marc. Bien entendu, la question ne porte pas précisément sur ce sujet bien que nous soyons toujours dans le cadre du patrimoine gastronomique.
Ce ne sera pas la dernière fois qu'une remarque en entraîne une autre et c'est en toute connaissance que je n'ai pas hésité à provoquer les grands voisins de la vrai capitale du cassoulet.
Les guerres dans le sud ouest se traitent sur les terrains de rugby où la violence est moindre que sur les stades de football.
Et là, il faut reconnaître une nette supériorité de Toulouse
Oh la la !Claude vous ne laissez rien passer.....Comme aurait dit ma gran'mère il vaut mieux tourner sa langue 7 fois dans sa bouche (pour l'ordinateur ,je ne sais pas ce que l'on peut dire).
Je vais être très calée sur le cassoulet de CASTELNAUDARY.Marc va se fâcher pour ces digressions de mauvais élèves dissipés.
Rassurez-vous. Je ne crains pas la digression. Et l'ode au cassoulet la mérite bien.
Cependant, je m'interroge sur le sens profond de cette "patrimonalisation" du repas gastronomique. J'ai le sentiment, pour avoir participé à quelques repas de noces mémorables, d'être un peu "panthéonisé "ou d'avoir, à mon insu, été le témoin ethnographique d'un rituel en train de disparaître.
Claude continuera un moment à défendre le "vrai" cassoulet (et apparemment le fromage aussi), mais après ?
